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comment aider l'enfant à se développer : au niveau cognitif, émotionnel et postural

Les réflexes archaïques : rôle, impact et méthode KCS

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Beaucoup de parent viennent me voir au cabinet en me disant :

« Mon enfant a du mal pour se concentrer à l’école », « il a du mal avec les apprentissages » « il a souvent des sautes d’humeurs et me fait des crises de colère », « le contact avec les autres enfants est compliqué » « il ne tient pas en place » ou bien encore « il fait pipi au lit encore à son âge » ou « il est tout le temps collé à nous »et « chaque nuit il nous réveille car il ne dort pas bien ».

Et si les réflexes archaïques était une des causes à tous ces troubles et pourquoi n’ont-ils pas bien été intégrés ?

Mais au fait c’est quoi les réflexes archaïques ?

Les réflexes archaïques sont des réflexes, ou mouvements automatiques involontaires, en réponse à certains stimuliexterieurs. Ils apparaissent in utero, et permettent à l’enfant d’évoluer, de se protéger et de survivre. Ils témoignent du bon développement du système nerveux et d’un tonus musculaire satisfaisant.

La persistance des réflexes au-delà d’un certain âge peut être le signe d’une intégration incomplète et conduire l’enfant ou la personne à ressentir des difficultés dans certains domaines de la vie.

Les plus connus sont le réflexe de Moro, le réflexe d’agrippement, le réflexe de Landau

Alors un réflexe, comment ça marche ??

  • Première étape de l’évolution, le réflexe s’active et se met en marche.
  • Dans un second temps, le mouvement est répété à chaque sollicitation ou stimulus du même type.
  • Une fois intégré, le mouvement est automatique et le réflexe n’est plus actif.

Ces réflexes se développent à différentes étapes de la grossesse et de la prime enfance. Ils ont pour but d’éveiller les connexions cérébrales, selon un programme interne inné, avec des différences individuelles. 

Se retourner, ramper sur le ventre, s’asseoir, marcher à quatre pattes, se dresser sont autant d’étapes cruciales du développement moteur et cognitif.

Parfois, l’intégration ne se fait pas correctement et cela peut conduire à certaines difficultés.

Prenons l’exemple du reflexe spinal de Gallant.

Le Réflexe Spinal de Galant est un réflexe primitif, c’est à dire présent à la naissance, qui se met en place vers la vingtième semaine de grossesse. Il s’intègre vers l’âge de 3 à 9 mois. Ce réflexe est très amusant à tester sur les nourrissons ou les enfants : une petite caresse le long de la colonne vertébrale du bébé et il se tortille sur le côté. Si vous faites la caresse sur son côté gauche il s’inclinera vers la gauche et si vous la faites à droite, il ira vers la droite.

Ce reflexe va permettre à l’enfant de se tortiller le long du canal utérin à chaque contraction du ventre de sa mère lors de sa venue au monde.

Une fois sorti, ce réflexe sera très utile pour l’aider à effectuer des mouvements de reptation. Une fois intégré, il s’inhibe ou disparait et la stimulation n’a plus aucun effet (ici les chatouille sur le côté de la colonne).

Dans le cas d’une césarienne, l’enfant n’aura pas eu l’occasion de se mouvoir pour glisser le long du canal utérin et il se peut que ce réflexe ne soit encore actif.

L’enfant ne supporte alors pas les vêtements serrés, les étiquettes de ses habits le gène et il ne tient pas en place sur sa chaise à l’école et se tortille tout le temps. Il est donc moins attentif et concentré

Il arrive aussi parfois qu’il souffre d’énurésie (pipi au lit).

Preuve en est qu’un réflexe non intégrer peut engendrer des réactions corporelles qui empêchent l’enfant d’utiliser son plein potentiel (ici dans les apprentissages).

Quelque chose vient bloquer la bonne marche de l’engrenage, l’idée est de rendre le mouvement plus fluide …

Comme le mettent en évidence différents outils comme la méthode BRMT pour les réflexes ou le Brain gym pour la gestion des apprentissages, l’intégration des réflexes archaïques et l’optimisation des ressources permettent de retrouver son plein potentiel.

1. Sur le plan cognitif (attention, concentration, raisonnement, mémoire et apprentissage)

La mauvaise intégration des réflexes pourra entrainer :

  • Des problèmes de lecture dus à une mauvaise accommodation de la vision entre vision proche et lointaine (cahier- tableau).
  • Une mauvaise pince de précision du stylo, une mauvaise position pour écrire.
  • Une accentuation des troubles Dys TDA et TDAH
BRAINGYM- KINESIOLOGIE CADIIC SEBASTIEN KCS33

2. Sur le plan corporel (posture, coordination, motricité)

Certains détails dans la posture ou les comportements peuvent nous faire penser que les réflexes sont encore présents comme :

  • L’agitation sur la chaise comme évoqué précédemment
  • S’assoir avec les jambes en W
  • Assis avec un pied sous la fesse
  • Difficulté pour attraper ou lancer une balle
  • Tensions dans la nuque
  • Dos rond
  • Maladroit
  • Difficulté coordination haut/bas, droite/ gauche, avant/arrière sur certains mouvements.

3. Sur le plan émotionnel (relation aux autres, confiance en soi, sécurité)

  • Peur du noir
  • Sommeil difficile
  • Sensibilité aux sons, à la lumière, au touché
  • Hypersensibilité émotionnelle
  • Stress
  • Mutisme…

Sont le signe de possibles reflexes non intégrés.

Alors quel accompagnement je propose au cabinet ?

  • La première étape sera de faire un bilan avec l’enfant et ses parents : profile d’apprentissage, tests de reflexes archaïques et discussion sur l’empreinte de naissance (27 mois : 9 mois avant la conception jusqu’aux 9ème mois après la naissance)
  • Ensuite il faudra compter entre 1 et trois séances de suivi afin d’intégrer les réflexes pour observer les changements même si après la première séance la machine se met en route et des résultats significatifs peuvent être observés.
  • Enfin, afin d’ancrer le travail fait au cabinet certains mouvements seront à effectuer à la maison tous les jours, pas plus de 5 minutes pendant quelques semaines.

L’idée bien sûr est d’installer un petit rituel avec l’enfant sous forme de jeux, de dialogue de lecture ou encore de massage.

Tout ce travail est bien sur complémentaire d’autres pratiques comme l’orthophonie, l’orthoptie, l’ergothérapie, l’ostéopathie (notamment dans le cas de troubles DYS).

Alors si vous posez des questions, que vous souhaitez en savoir plus pour que votre enfant ou vous-même retrouviez votre plein potentiel, n’hésitez pas à prendre RDV pour faire un bilan :

Espace les Bruyères

15 rue Jules Massenet

33185 LE HAILLAN

06.66.67.36.38

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